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EECKHOUT, Raymond Président OGAE Belgique - (?? - 12/07/2000)

Raymond Eeckhout (désolé pour la mauvaise qualité)

Raymond Eeckhout est décédé le mercredi 12 juillet 2000, à son domicile. Il était le Président d'OGAE Belgique et fut très impliqué, car collaborait avec Eurofans/OGAE France. Il proposa à deux reprises ses services à Jean-Pierre Hautier, le commentateur du Concours pour la RTBF en l'assistant depuis la cabine des commentateurs à Birmingham 1998 et Stockholm 2000, à la demande de la télévision publique belge.

Passionné de longue date, Raymond a assisté à son premier Concours en 1992 à Malmö. Depuis, il n'en avait loupé aucune édition sur place. Pas même depuis qu'il se sentait malade. Son courage aura été exemplaire. Toujours prêt à rendre service, souriant, efficace, il laisse un grand vide.

Ses obsèques ont été célébrées le samedi 15 juillet 2000.
(photo et publication : 'Cocoricovision' production Eurofans/OGAE France)

ENDRIGO, Sergio Italie 1968 - (15/06/1933 - 08/09/2005) (bio Sergio Endrigo) (1968)

photo © ANSA Italia

Sergio Endrigo est décédé le jeudi 8 septembre 2005 à 72 ans, à la suite d'un cancer. Il était né le 15 juin 1933.

Sa chanson "Marianne", représentant l'Italie au Concours Eurovision 1968 avait obtenu une 7ème place. Il enregistra sa chanson en italien et français, tandis que Sir Cliff Richard l'avait enregistrée en anglais et allemand.

(photo ansa.it)

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ENDRIGO, Sergio (extrait de la biographie) Italie 1968 - 8 septembre 2005  

Sergio endrigo est né le 15 juin 1933 à Pola, le chef-lieu de l'Istrie, qui appartenait à l'Italie et qui fut assignée à la Croatie en 1947. Ses parents étaient Romeo Endrigo et Claudia Smareglia.

Sergio ne connu pratiquement pas son père, car de 3 à 6 ans, il habitait chez ses oncles à Trieste. L'année de ses 6 ans (1939), son père décédait.

Il découvrit sa vocation de chanteur à environ l'âge de 10 ans. Il habitait avec sa mère lorsque de temps en temps elle l'envoya acheter un peu de vin à "dell'Osteria". A l'heure du déjeuner, les ouvriers à proximité le plaçait debout sur une table et chantait "La donna e mobile". Il put recevoir des applaudissements, mais aussi quelques lires offertes par les patrons de "dell'Osteria". Pour Sergio, ça semblait beaucoup, car il pouvait aller au cinéma avec ces 70 centimes.

Sergio aimait également la lecture, il lisait beaucoup de romans et de livres de poésie. Enfant, il lisais "Il corriere del piccoli". Sa mère se couchait très tôt car travaillait le matin, alors il lisait éclairé de la lampe à pétrole jusqu'à minuit. A 14 ans, il possédait également une petite collection de timbres offerts par un oncle, qu'il vendit pour se permettre d'acheter une guitare.

A 17 ans, grâce à une connaissance de sa mère, il put entrer au service de la Poste italienne. A Venise, il a chanté durant 7 années avec des amis, les chansons de Bing Crosby, Franck Sinatra, Johnny Mathis. C'est à cette période qu'au théâtre Malibran il y eut un concours pour chanteurs amateurs, et qu'il y interpréta "September song". Il en termina second. Quelques jours plus tard, on lui offrit l'occasion de chanter au "Roxy Bar del Lido", où il gagna 2.500 lires par jour. De ce jour, il décida de choisir la voie artistique.

De 1952 à 58, il chantait dans les bals, dancing et autres night-club ; Cristallo di Mestre de l'hôtel Bellevue de Cortina d'Ampezzo, Embassy Night-Club de Milan, l'Astoria, Il Maxim, l'Odeon, Il Morocco, La Porta d'Oro, à l'hôtel Bauer Grunwald… En 1954, il parti faire son service militaire.

En 1959, il fit partie du groupe de Riccardo Rauchi ; il en était le chanteur et faisait de la contrebasse. Il enregistra une dizaine de disques sous le nom "La Voce Del Padrone".

Lassé de ne faire que des clubs de nuit, il décida de chanter seul, même s'il reconnaît qu'il s'est bien amusé durant ces moments. Mais, il se dit que s'il ne réussissait pas comme chanteur, il émigrerait en Australie ou Canada pour travailler, changer tout… Et c'est ainsi qu'en 1960, il signa un contrat de chanteur par Mario Minasi, son manager de l'époque.

Parmi ses premières chansons en qualité d'auteur, "Bole di sapone" (bulles de savon), puis "I tuoi vent'anni" (tes vingt ans), "La brava gente" (les bonnes gens) et "Chiedi al tuo cuore" (demandes à ton cœur). Ces quatre titres ont été édité sous la signature Calibi-Toang, parce qu'il n'était pas encore inscrit à la SIAE (SACEM italienne).

En 1962, il signa avec la firme RCA à Rome. Il enregistra "Io che amo solo te" (j'aime seulement toi), vendu à 650.000 exemplaires ; qui le fit connaître à l'Est, et surtout au Brésil. De ces années, l'on retiendra  "Aria di neve" (air de neige), "Via Broletto 34" (34 rue Broletto), "Era d'Estate" (Ere d'été), "La rosa bianca" (la rose blanche) d'un poème de José Martì.

En 1963, il commença à se montrer dans ses premières soirées en qualité d'interprète soliste, et entama la collaboration (d'une douzaine d'années) avec le Maître Luis Enrique Bacalov. Malgré les multiples demandes pour lui venir en aide à créer quelques chansons, les idées initiales ont toujours été de Sergio Endrigo. Ne se trouvant pas très bon parolier, il fit parfois appel à Sergio Bardotti pour finir quelques textes.

En 1965, Sergio quitta RCA pour signer avec Fonit Cetra. Un choix sans rapport avec l'argent, puisque les deux firmes pratiquaient les mêmes prix ; mais parce qu'ils voulaient lui faire enregistrer la chanson "Warum, nur warum" de Udo Jürgens, la chanson représentant l'Autriche au Concours Eurovision de la Chanson 1964, (devenue ensuite "Peccato che sia finita cosi", avec le texte en italien de Franco Migliacci). Ce départ était du fait d'une mauvaise atmosphère qui s'y était créé. Mais, il fut conscient qu'en étant resté avec RCA, les succès qu'il avait obtenu avec la firme Fonit Cetra, il aurait gagné beaucoup plus, vraiment beaucoup plus.

En 1966, première participation au prestigieux Festival de la chanson italienne de San Remo, avec "Adresso si" (maintenant oui) ; en 1967 avec "Dove credi di andare" (où croyant aller) ; en 1968, il gagna avec la chanson "Canzone per te" (chanson pour toi) en duo avec Roberto Carlos. Dans la même année, il participa au Concours Eurovision de la Chanson avec "Marianne", enregistrée également en français, puis en anglais et allemand par Sir Cliff Richard qui avait remporté un Prix au concours 'Canzonissima' avec "Camminando e cantando" (en se promenant en chantant). L'interprète anglais avait représenté le Royaume Uni la même année (1968) avec la chanson "Congratulations". La chanson "Lontano dagli occhi" (loin des yeux) fut présentée au Festival de San Remo 1969 où il obtint une seconde place, et une troisième place en 1970 avec "L'arca di Noé" (l'arche de Noé).

De cette période, d'autres succès comme "Teresa", "Mani bucate", "Girotondo al mondo" (danse autour du monde) d'après un poème de Paul Fort, "La colomba" (la colombe) d'après un texte de Rafael Alberti.

Dans les années 70, il interpréta différentes chansons pour enfants, écrites par le poète brésilien Vinicius de Moraes : "La casa", "Il pappagallo" (le perroquet), "La papera", "L'arca"…

Au Festival de San Remo, il participa en 1971 avec "Una storia" (une histoire) ; en 1973 avec "Elisa elisa", en obtenant le prix du meilleur interprète masculin ; en 1976 avec "Quando c'era il mare" (lorsque ce sera la mer) et en 1986 avec "Canzone italiana" (chanson italienne).

Sergio s'est produit dans de nombreux pays : Etats Unis, Canada, Argentine, Brésil, Cuba, Uruguay, en ex-URSS, en Croatie, Bosnie et Serbie (du temps de la Yougoslavie), en ex-Tchécoslovaquie, Roumanie, Bulgarie, Israël, Grèce, Suisse, Espagne, Portugal, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Turquie et Japon

Sergio Endrigo a passé beaucoup de temps au Brésil où il effectué de nombreuses tournées. La première date de 1964 à São Paulo, puis Bahia, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Curitiba, Porto Alegre et Caixas do Sul. Le dernier concert dans ce pays date de 2000, où il a chanté dans la salle Tom Brasil durant trois jours. Il adorait ce pays, sa philosophie…

En 1979, il s'essaie au portugais, avec l'album "Exclusivamente Brasil" (Exclusivement Brésil). En plus du portugais, Sergio a chanté en espagnol, français, anglais, grec et slave.

Sergio avait écrit environ 250 chansons au long de sa carrière, composé de nombreux morceaux musicaux (pour lui-même et d'autres interprètes, particulièrement Marisa Sannia). Il publia également un livre (Quanto me dai se mi sparo?), que l'éditeur imprimera en nombre très limité.

Depuis les années 60 à la moitié des années 90, Sergio habitait dans une villa à Mentana, avec sa mère jusqu'à sa disparition en 1987. Il résidait à Rome, entourés d'animaux, une vingtaine de chats, quelques chiens et depuis 35 ans un perroquet brésilien nommé Paco.

En 1963, il épousa Maria Giulia Bartolocci, que lui avait présentée Riccardo del Turco, qui lui, épousa sa sœur. Claudia, leur fille est née en 1965. En 1994, il se retrouva veuf…

En novembre 2000, après une longue période éloignée de la scène, il revient au Théâtre Verga de Milan. De 2001 à 2003, il s'engageait sur différents projets musicaux, spectacles notamment pour les enfants.

En 2002, il est contraint de se reposer suite à des examens médicaux et à des soins chimiothérapique ; ce qui ne l'avait pas empêché de collaborer avec Michele Bovi pour RAIDUE (la 2ème chaîne publique italienne).

Sergio disait qu'il était parti d'une famille très pauvre, mais qu'il n'en avait pas souffert. Sa mère ayant fait de tout, vraiment de tout, pour le soutenir et lui rendre la vie facile. Il a vécu jusqu'à soixante ans dans la misère noire, mais heureux. "J'ai eu des parents qui m'ont beaucoup aidé" disait-il…

Sergio Endrigo nous a quitté à l'âge de 72 ans…

(extrait de la biographie en italien du site officiel www.sergioendrigo.it avec l'aimable autorisation de Matteo Perazzi - traduction Christian Masson)

 

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mise à jour de la page le dimanche 22 janvier 2012
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