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ATTENDANT L'EUROVISION |
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Le Concours Eurovision de la Chanson est une production de l'Union Européenne de Radio-Télévision |
EUROVISION |
L'enregistrement de l'émission spéciale a eu lieu le mardi 20 mars, dans les studios VCF de la Plaine Saint-Denis, non loin du Stade de France. Il a tout de même fallu attendre 21h40 avant le départ de l'enregistrement. Enregistrement qui a débuté par le final, à savoir Natasha St-Pier chantant à nouveau "Je n'ai que mon âme", tandis que les invités de l'émission venaient l'entourer. Ceci afin de "libérer" les invités une fois leur interview terminée. Ils étaient trois à présenter l'émission : D'abord Sasha Distel, qui n'a qu'un vague rapport avec l'Eurovision puisque c'est lui qui avait fait une cover de la chanson représentant la France en 1959 "Oui oui oui oui oui", et qui était devenu un succès grâce à lui. Pour co-présenter l'émission, notre Sasha national s'est entouré de Chris (du groupe Native), qui va sortir un album solo ; et Fabrice Ferment, Eurofan et chef de la délégation française depuis 1997. L'originalité de l'émission réside dans le fait que ce sont de jeunes chanteurs connus et en vogue qui ont interprété les tubes de
l'Eurovision. Dans le public, les filles étaient déçues car Garou, parrain de Natasha pour le Concours, a enregistré son passage avant le début de l'émission (à huis clos). Les applaudissements du public sont en fait un montage. Natasha a fait une forte impression auprès du public avec sa chanson qui nous représentera. Une dame, assise derrière moi, disait juste après sa prestation : "elle est formidable cette chanson ! Si on ne gagne pas avec ça..." N'oublions pas que l'émission est ponctuée d'extraits souvent croustillants d'anciens Concours. On notera enfin l'absence de Marie Myriam (Grand Prix 1977), pourtant toujours présente dans ce genre d'émission. En résumé, l'émission (dont l'enregistrement s'est terminé à 2 h du matin!), est une réussite car elle ne reprend pas systématiquement les clichés habituels d'une rétrospective Eurovision, et elle permet de prouver que les artistes qui caracolent en tête du Top 50 ne "boudent" pas le Concours. Une perspective nouvelle pour la France à l'avenir ? Texte Pascal Cordier |
mise à jour de la page le samedi 11 mars 2006
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